Le bonheur : une étude empirique auprès d’adolescents qui va vous surprendre

Cette étude cherche à évaluer la relation entre le bonheur et les valeurs matérielles et spirituelles auprès de 856 adolescents américains. Menée par Mihaly Csikszentmihalyi  et John D. Patton, elle a été publiée en 1997 et donnent des conclusions très actuelles qui vous feront réfléchir sur cette notion de bonheur. 

Résumé de cette étude sur le bonheur

Une étude sur le bonheur reprenant la théorie du ‘flow’

Selon la théorie du « flow », les personnes qui vivent des expériences optimales dans leurs activités quotidiennes se déclareraient plus heureuses.

Le terme « flow », signifiant « suivre le courant », est choisi pour décrire ces moments de qualité appelés expériences optimales. Ces dernières se produiraient lorsque la personne s’engage dans une activité qui possède des buts clairs et des défis à la mesure de ses compétences. Elle dirige aussi son attention vers des éléments extérieurs plutôt que de se centrer sur elle-même (son ego).

La question des chercheurs

Notre question est de savoir dans quelle mesure une idéologie à caractère religieux ou à caractère altruiste peut contribuer à l’établissement de ces moments de qualité. Nous avons utilisé la méthode d’échantillonnage d’expérience (ESM) dans le but de savoir si le bonheur, défini comme une humeur positive, se relie plus à la religiosité et à l’altruisme qu’à des valeurs matérialistes.

Méthode

L’étude a été réalisée auprès d’un échantillon représentatif d’adolescents et d’adolescentes fait à l’échelle nationale aux États-Unis (856 répondants, 28 000 réponses).

Les analyses

Les analyses ont révélé que le pourcentage de temps passé dans une humeur positive variait de façon significative en regard du niveau de scolarité, du sexe et de la classe sociale. De concert avec la littérature sur le sujet, l’étude n’a pas révélé de lien positif entre le temps passé dans une humeur positive et les valeurs matérialistes, sauf pour les adolescents des classes sociales dites inférieures.

À l’inverse, la plupart de nos analyses ont montré que la religiosité et plus particulièrement les valeurs d’altruisme sont reliées à des mesures du bonheur vu en tant que trait de la personnalité.

Des conclusions intéressantes sur l'altruisme

Les personnes altruistes vivent plus souvent des moments heureux.

L’altruisme procure deux sortes de « récompenses ». En premier lieu, une attention positive à autrui va probablement attirer un comportement réciproque plutôt que de l’indifférence; le fait de se savoir apprécié et valorisé attire plus de sens et de joie à sa vie (Seligman 1991). En second lieu, l’action même de porter une attention positive — sans égard à la réciprocité — libère une énergie psychique qui autrement serait dirigée vers son monde intérieur avec les différentes angoisses qu’une telle attention sur soi pourrait générer.

Retrouvez l'étude complète

L’étude complète (et parfois difficile d’accès) est à lire dans la revue québécoise de psychologie LE BONHEUR, L’EXPÉRIENCE OPTIMALE ET LES VALEURS SPIRITUELLES : UNE ÉTUDE EMPIRIQUE AUPRÈS D’ADOLESCENTS

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