Existe-t-il des liens entre le bonheur et de quelconques processus chimiques dans notre cerveau? La question du bonheur a longtemps été l’apanage des poètes et des philosophes au cours des siècles. Aujourd’hui, la science a de plus en plus investi ce champ pour nous apporter des éclairages. Les processus chimiques étudiées par les chercheurs (depuis l’avancée notamment de l’imagerie cérébrale) donnent des compléments d’explications quant à l’origine de notre état de bien-être. Alors, la science peut-elle rendre l’homme heureux ? C’est du moins la question que pose Le Figaro dans un article dont nous avons souhaité vous partager quelques réflexions…
1# Le bonheur dans le cerveau ?
Un paradoxe
Au commencement était un paradoxe car nous apprenons au cours de cet article que c’est d’abord en investiguant la dimension de la douleur que les chercheurs en neurobiologie se sont aperçus que certaines composantes du bonheur (le plaisir, l’amour, la plénitude) peuvent avoir des constituants biologiques.
Aucune zone cérébrale du bonheur
A l’heure d’aujourd’hui, aucune zone cérébrale n’est spécifiquement dédiée au bonheur. C’est plutôt de manière diffuse dans les structures profondes de notre cerveau qu’il se trouve. Ce que l’on sait c’est que certaines hormones jouent un rôle sur notre état de bien-être physique et psychique. Parmi elles, nous pouvons nommer la dopamine, la sérotonine, la noradrénaline, les endorphines qui activent ou au contraire inhibent des émotions agréables telles que le plaisir, le désir, la motivation.
2# Tous égaux face à ces processus chimiques ?
Malheureusement, il semblerait que non. Si chacun d’entre nous disposent de ces hormones, il semblerait bien selon la science que nous n’ayons pas tous les mêmes prédispositions au bonheur.
«En fait, les taux de ces neurotransmetteurs connaissent des fluctuations, des variabilités selon les individus», explique Sylvie Granon, chercheuse au Centre de neurosciences Paris-Sud.
3# Comment stimuler ces hormones ?
Cependant, malgré ces inégalités, soulignons qu’il est possible pour tout un chacun de stimuler ces dites hormones.
Sport
Pour augmenter votre dose d’endorphine, rien de tel que la pratique d’un sport régulier.
Alimentation
L’alimentation peut également impacter la sécrétion d’hormones. Par exemple, soja, oeufs, poissons, avocats, bananes sont source d’acides aminés et produisent de la sérotonine et de la dopamine.
Méditation
Sans oublier, la méditation qui peut influencer notre équilibre émotionnel, comme le rappelle le moine bouddhiste et le généticien moculaire Matthieu Ricard.
Retrouvez l'article complet sur le Figaro
Cet article est inspiré de « Est-ce que la science peut rendre l’homme heureux? », article paru sur le Figaro.fr dont vous trouverez la source ICI.
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