Comment j’ai trouvé ma voie : le coaching

photo yseult 2

Je voudrais vous raconter mon parcours, car je rencontre beaucoup de personnes, qui dans la vie, ne font pas ce pour quoi elles sont douées, ou ce qu’elles aimeraient vraiment faire, des personnes qui ne trouvent pas leur voie. C’est pas facile d’avoir la chance de pouvoir faire ce qui nous plait réellement, sans parler de savoir tout simplement, ce qui nous plaît vraiment ! Et je me dis que c’est tellement dommage.

Donc si mon témoignage, ma petite histoire peut servir à quelqu’un, c’est tant mieux. Je m’appelle Yseult et je suis coach professionnelle.  J’accompagne les personnes dans le développement de leur business pour garder un « mindset » et une motivation au top. Pour développer la confiance et affronter les hauts et les bas qu’on rencontre quand on monte son entreprise.

Scolarité

En fait je n’étais pas vraiment adaptée aux études, à l’école je n’ai jamais vraiment compris les codes, les règles, j’étais toujours à côté. Donc rapidement ça m’a démotivée, je n’ai plus rien fait, et j’ai été cataloguée après 2 redoublements d’élève «irrattrapable». Un beau jour d’avril en 1ère à presque 19 ans, je n’ai pas tenu plus d’une heure, et j’ai rangé mes affaires pour aller dire au revoir à la CPE. Qui m’a répondu que c’était une sage décision. J’hallucine encore que l’on m’ait laissée partir sans au moins me proposer d’aller voir un conseiller d’orientation. Mais apparemment mon départ soulageait beaucoup Madame CPE. Libérée et délivrée, je ne m’en sortais pas moins inactive. J’ai rapidement trouvé un petit boulot dans une cafétéria. De petits boulots en petits boulots, je me suis vite rendue compte que la vie hors de l’école ça n’allait pas être ce que j’avais imaginé. Et comme je faisais une section théâtre au lycée, je me suis mise en tête de partir à Paris faire une école d’art dramatique. Pour devenir actrice.

Théâtre

Une fois arrivée dans la capitale, j’ai dégoté un nouveau petit job pour payer mes cours d’art dramatique. Bon inutile de préciser que les rêves et les paillettes plein les yeux qu’on peut avoir dans ces moment-là, se sont vite effacés. Pas facile de mener de front les cours de théâtre, les répétitions, les castings, le travail pour payer tout ça…. Allez, ça a duré 2 ans, 2 ans supers, pendant lesquels j’ai rencontré plein de gens très sympas, et eu plein d’expériences nouvelles pour moi, jeune non parisienne….

De retour au bercail, encore un nouveau boulot alimentaire et une reprise d’études pour passer une équivalence du bac. Mais en fait, tout m’intéressait, et rien à la fois, j’ai essayé la sociologie, mais j’ai vite fait une allergie aux statistiques, la psychologie, le commerce…et un peu blasée je me suis dit que je ne ferai que des boulots alimentaires toute ma vie. Comme ça ne me plaisait absolument pas, je ne prenais que des CDD ou bien des missions d’intérim, au moins le fait de changer de société régulièrement pimentait un peu mon quotidien.

« C’est ça que je veux faire »

Et puis un jour…. Je ne me souviens plus de la première fois où j’ai entendu parler du coaching, mais j’ai lu ce bouquin de François Delivré: « Le métier de coach »

Je l’ai dévoré, et une fois fini, je me suis dit : c’est ça que je veux faire ! Évidemment ce n’est pas une voie facile, et il n’était pas question de trouver un emploi salarié en tant que « coach ». J’ai commencé par suivre une formation qui a duré un an.  Petite précision pour ceux que cela intéresse: le métier de coach n’est pas encadré à ce jour. Tout le monde peut s’autoproclamer coach s’il le souhaite. Mais personnellement je trouve plus professionnel de se former, sachant qu’il y a vraiment beaucoup de choses à apprendre, et qu’on ne devient pas coach du jour au lendemain.

Ensuite il s’est passé beaucoup de choses, j’ai démarré mon activité à la fois de coach et formatrice. Mais je n’ai pas été assez patiente, ça a été sûrement mon erreur, et j’ai fini par écouter toutes les autres personnes qui me dissuadaient de développer cette activité. J’ai alors repris d’autres études, de management cette fois. Puis je suis redevenue salariée.

Nouveau départ…

Et dernièrement, pendant un CDD (ah ah toujours prendre des CDD pour ne pas s’ennuyer) j’étais fatiguée, enfin au travail car dès que je sortais, je pouvais aller faire du sport sans aucun problème. Mais au fond, je me sentais plombée. Et là je me suis dit : « STOP. Ça suffit ! Il faut que ça s’arrête là, tu as envie de recommencer dans cette activité de coach, eh bien, recommence. »

Aujourd’hui, j’ai décidé de créer un blog qui s’appelle Ygocoaching sur lequel je parle de coaching, bien sûr, de développement personnel. Je partage des astuces et réflexions qui peuvent servir à tout le monde, et depuis peu je me concentre sur les personnes qui veulent devenir entrepreneurs, qui en ont marre de leur travail en salariat, qui ont envie de trouver leur voie.  Je les accompagne en tant que coach à développer leur entreprise, et à garder la motivation, la confiance en leurs capacités, à développer un état d’esprit positif pour atteindre leurs objectifs. Je voulais vraiment partager mon expérience car un emploi, une activité, un travail c’est quelque chose qu’on doit faire longtemps, on passe la majeure partie de notre journée à faire cette activité. Et franchement, si elle nous plait c’est quand même plus facile, et tellement plus épanouissant ! Et ce n’est pas toujours évident au départ de trouver ce qui va nous faire vibrer…

J’ai eu le plaisir d’interviewer Catherine Testa sur mon podcast et parfois comme elle, il suffit d’une phrase « si l’endroit où tu es ne te convient pas, bouge, tu n’es pas un arbre » Et c’est tellement ça !

Merci d’avoir lu mon article je vous souhaite de trouver votre voie…

A propos d’Yseult

Pour visiter son blog: ycoaching

Youtube logo instagram

Vous aimerez aussi…

Cécilia Albuixech: D’associée d’un restaurant plage à formatrice à la Science du bonheur

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Loading…

0
MaikaBILLARD

Maïka Billard, multipotentielle : de lobbyiste à formatrice en prise de parole en public pour les femmes

Feuilles mortes

Les 5 plus grands regrets des personnes avant de mourir