Site de bonnes nouvelles : militer pour changer le regard que nous portons sur le monde

Site internet de bonnes nouvelles

Mise à jour de l’article : « site de bonnes nouvelles » le 30 avril 2023.

Créer un site mettant en avant les bonnes nouvelles

Nous sommes le 30 avril 2023. Je suis sidérée de constater qu’il faut encore batailler en France pour parler d’optimisme et de bonnes nouvelles. Je passe aujourd’hui ma vie à donner des conférences, que cela soit en France ou à l’international pour expliquer l’urgence de mettre des actualités positives à la UNE et de parler d’optimisme. Mais les choses avancent incroyablement lentement.

En 2015, je m’interrogeais et j’écrivais sur cette page : 

« Au fond, cela me surprend… En 2015, comment est-il possible qu’il n’existe pas de site de bonnes nouvelles ?

Comment se fait-il que les faits divers inondent les premières pages de nos médias traditionnels ?

Les hommes sont-ils tous mauvais ?

Si je jette un rapide coup d’œil autour de moi, il me semble qu’il existe pléthore personnalités extraordinaires qui s’engagent pour d’autres. Souvent dans le silence, souvent dans l’ombre…

Mais alors comment se fait-il qu’on mette en avant seulement le pire de l’humanité ? Pourquoi ? A quoi bon ? 

D’ailleurs, peut-on parler d’actualité quand on met en avant « une balle de foin a écrasé une fillette » ou « un déséquilibré a tué sa femme » ?

Cela fait-il avancer l’humanité que de le savoir ? »

Militer pour les bonnes nouvelles

En 2015, je venais de lire un essai philosophique de Jacques Fournier intitulé « Le bonheur et le désir de changer le monde sont-ils compatibles? ». Et je m’interrogeais.

« Est-ce une utopie que de souhaiter proposer un site de bonnes nouvelles ?

Suis-je une inconsciente de plus qui veut changer le monde ?

Une optimiste qui veut faire sa part ? Ou s’agit-il d’un combat militant ? »

Une cause

J’ajoutais à l’époque :

« Oh, je le sais. Il n’est pas politiquement correct de parler de ce qui va. Il est vrai : c’est ne voir l’actualité que d’un angle. Mais n’est-ce pas compenser ce que les médias nous offrent à voir ?

En lançant, ce site de bonnes nouvelles, je sais d’avance que le parcours sera long. Et il s’agira probablement d’un combat militant ? »

Il est curieux de se relire et au fond, je ne me trompais pas. J’ai du répondre des centaines de fois aux mêmes questions au fil des ans, comme si apporter un peu de douceur dans ce monde heurtait ! Comme si l’optimisme n’était pas normal !

Souvent on m’a arrogé : « l’optimisme est naïf », ou encore « moi je suis réaliste ». 
Mais le pessimisme pas plus que l’optimisme ne sont le réalisme ! Il ne sont que des postulats de l’avenir. Se prétendre réaliste, c’est être bien sûr de soi…

Chacun d’entre eux est une façon d’envisager l’avenir et chacun se base sur un postulat.

En quoi devrait-on donner moins de place à l’optimisme qu’au pessimisme ? 

Illu articles 20

Du militantisme

D’après Jacques Fournier : « Les militants, qu’ils soient sociaux-démocrates, souverainistes, féministes, écologistes, pacifistes, altermondialistes ou autres, mettent généralement la barre haute. Ils souhaitent, pour le bien commun, que leurs idéaux progressent et aboutissent à des résultats concrets rapidement. »

J’ai bien compris une chose en 7 ans : il faut du temps pour installer un changement de regard sur un sujet.

L’optimisme est, pour le moment, encore confondu avec sa caricature. C’est ainsi. Mais grâce à vous, grâve à vos centaines de milliers de lectures chaque mois, nous avons pu imposer de la douceur à travers ce site.

Si être militant c’est agir en espérant faire avancer une cause, alors je réponds à la définition.

Créer ce site, c’est espérer mettre en avant ceux qui agissent pour donner aux autres l’envie d’agir à leur tour.

Et si on créait un site de bonnes nouvelles ?

Miliatante optimiste ? Une sacrée responsabilité !

Je me suis toujours refusée à faire une quelconque injonction à l’optimisme !

Nous sommes tous reponsables de nos choix et nul n’a à influer sur les autres. D’ailleurs, le monde ne survivrait pas s’il n’y avait pas de pessimistes capables de nous alerter.

Mon objectif n’a ainsi jamais été de confaincre les  pessimistes ou les cyniques. 

Non, mon militantisme consiste à donner l’autorisation à ceux qui le souhaitent d’être optimistes.

Il y a une forme d’arrogance intellectuelle au pessimisme qui est si forte que les optimistes n’osent pas s’autoriser cette posture. 

Etre optimiste offre bien des avantages pour la santé physique et mentale.

Alors si ce site permet à ceux qui veulent opter pour l’optimisme d’en trouver un peu sur la toile, le pari est gagné.

Que vous en soyez au début de votre démarche ou que vous soyez optimistes avertis, le site offre un espace permettant de maintenir sa confiance en l’avenir quand elle peut être éprouvée…

Et si par mégarde, certains pessimistes y passent, j’espère qu’ils souriront…

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