Ce matin, j’ai de nouveau reçu un mail me demandant qui était derrière le site « j’ai cherché mais je ne trouve pas qui est à l’origine du projet ». Et pour cause. Je ne l’ai jamais mentionné. Depuis plusieurs semaines je retarde la rédaction de ce fameux article. Pas évident de parler de soi, mais c’est nécessaire, paraît-il.
L’optimisme
Je m’appelle Catherine. Je ne suis ni informaticienne, ni web-designer, ni psychologue, ni coach, ni journaliste….
D’ailleurs mon parcours scolaire est à des années lumière de tout ça. Je fais partie de cette génération d’ados qui se voient apprendre l’allemand et le latin, puis passer un bac S, spécialité maths. Ce que j’aime à l’école ? Les langues, l’économie, la philosophie. Mais personne ne me le demande. Je passe donc mes années adolescentes à ressentir un profond ennui face à des « dérivées partielles » et à des « nombres imaginaires ».
Pourtant ces années de collège et lycée ne sont pas complètement perdues. Je suis une passionnée. A 15 ans, cela se traduit par être « fan » d’un groupe de musique allemand très connu outre-Rhin. J’ai deux choix : regarder non-stop des vidéos (cet ancêtre du DVD et de Netflix), ou agir. Je choisis le deuxième. A 16 ans, je crée mon premier site web. A aucun moment, je ne pense que c’est impossible à réaliser. Bilan ? Le site reçoit plus 200 000 visiteurs. Finalement, je rencontre le fameux groupe. Ils deviennent même des amis. Avec le recul l’histoire est improbable. Mais c’est l’histoire de l’optimisme, sans cet événement, ma vie serait surement très différente.
Crise d’adolescence terminée, j’étudie la physique-chimie puis le développement durable. Mon entrée dans le monde du travail fait elle-aussi écho à un « et si j’essayais ». Une annonce pour le poste de mes rêves : ils recherchent quelqu’un « ayant le sens de l’humour » pour développer un projet de A à Z. J’envoie un mail spécifiant que je suis drôle, « souvent malgré moi ». Ca passe.
Je travaille 8 ans dans une start-up que j’adore ! De Paris à New York et Pékin, je parle de crise environnementale, démographique, politique, sociale… mais un autre domaine attire de plus en plus mon attention. La crise « humaine ». Et cette image d’un scientifique américain reflète mon sentiment.
« J’avais l’habitude de travailler sur des problématiques environnementales majeures : la perte de la biodiversité, l’effondrement des écosystèmes et le réchauffement climatique. Je pensais qu’en 30 ans de recherches nous pourrions trouver des solutions à ces problèmes. Mais j’avais tort. Les principaux problèmes environnementaux sont l’égoïsme, l’avidité et l’apathie… Et pour s’en occuper il faut une mutation culturelle… Et nous, scientifiques, nous ne savons pas comment faire ça ».
L’envie de changement
Je lis de plus en plus les statuts de ces amis Facebook qui vivent une « crise de sens ». En discutant avec eux ou avec des inconnus lors de soirées, il ne faut pas longtemps avant que l’on ne me dise « je travaille dans ce grand cabinet de conseil, je voyage, mais je ne fais pas ce que j’aime » ou « comment puis-je être optimiste dans de telles circonstances ».
Je relaie de plus en plus d’articles et d’études scientifiques à toutes ces personnes. Au quotidien, au travail, je passe mon temps à parler « d’optimisme », à expliquer qu’il s’agit d’une posture mentale. Le fait d’avoir vécu aux Etats-Unis m’a fait découvrir une culture de l’échec positive et la nécessité de la prise de risques.
Je cherche un site qui véhicule des émotions positives. Je ne le trouve pas, je m’y colle. Il se construit « à l’intuition », car j’aime la simplicité et milite souvent pour le retour au bon sens. Pas de stratégie de « million dollar company » comme on dit, juste une envie. Relayer les informations utiles et positives diffusées par les médias, par les entrepreneurs, publier des citations, des interviews, diffuser des études, des TED inspirants, des conférences… créer un lieu où les internautes puissent faire une pause, une vraie. Un lieu simple où chacun pioche ce dont il a besoin.
Il ne s’agit pas de nier la réalité ni de se poser des lunettes roses sur le nez de façon naïve. Non, il s’agit de proposer un espace apportant inspiration, courage, audace et envie d’avancer ; proposer une alternative aux informations anxiogènes qui nous sont envoyées chaque jour par les médias.
L’avenir de l’optimisme
La suite, vous la connaissez. En quelques mois à peine, des milliers de lecteurs. Je me retrouve littéralement débordée. Pas facile d’être à la fois community manager, designer, informaticienne, rédactrice…
Je décide de me consacrer à plein temps à ce projet. Ne pas m’y donner à fond est trop frustrant. C’est toujours hors de sa zone de confort qu’apparaissent les opportunités : encore faut-il être disponible pour les saisir. La première opportunité a d’ailleurs été de rencontrer Olivier, dont vous découvrirez le portrait la semaine prochaine. Il sera le co-bâtisseur du projet.
Mais aujourd’hui, il y a urgence : il faut développer le site rapidement. Pour réaliser des interviews, pour produire plus de contenu, pour organiser des rencontres, pour gérer les problèmes juridiques, pour optimiser l’ergonomie du site… cela a un coût.
Il faut des financements. L’idée la plus simple et la plus efficace est celle d’une campagne participative.
En participant, vous entrez dans la construction d’un projet qu’on écrit ensemble.
En échange, vous recevez des objets positifs, des cartes postales, des affiches, des tote bags, une boîte bonheur surprise et bien sur « le petit guide de l’optimisme » qui s’écrit grâce à vous ! Vous y trouverez vos « mots positifs » et 10 chapitres « conseils et exercices » pour voir la vie différemment !
Partager l’aventure avec vous et sortir de la « norme » du média est vraiment essentiel. Vos messages sur Facebook me laissent croire que tout est possible dans cette approche collaborative.
Pour ceux qui veulent échanger et connaître les coulisses du projet, vous pouvez m’ajouter en amie sur facebook https://www.facebook.com/catherine.loptimisme , sur instagram, sur twitter ou sur snapchat @etsionsouriait. J’y partagerai les avancées du projet et nous pourrons discuter ensemble !
Je suis cette optimiste qui croit que la foule peut permettre la construction d’un projet. Autrement. Différent. J’ai envie qu’on écrive une histoire ensemble, qu’on crée un mouvement participatif dont on soit fier.
C’est la somme des dons qui fait la force. Que vous donniez 5 € ou que vous ayez une entreprise et puissiez donner plus, je ne peux que compter sur vous, mon avenir et celui de loptimisme.com est entre vos mains !
Un énorme MERCI à tous ceux qui prendront aujourd’hui le temps de participer (ce fameux action-réaction!). Une petite surprise aux 100 premiers soutiens !
Retrouvez la campagne ulule : http://fr.ulule.com/loptimisme/! N’hésitez pas à me contacter par messenger, instagram, snapchat, twitter, mail (catherine @ loptimisme.com) ! De nos échanges naît le site !
1 commentaire
Laisser un commentaireOne Ping
Pingback:L'art de demander.... - L'optimisme