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Alors t’en vis ? Cette question à ne plus poser aux entrepreneurs !

alors tu en vis
Face à la question « Alors t’en vis? » de nombreux entrepreneurs débutants se sentent très souvent mal l’aise ou sans répondre. Je rentre d’une conférence donnée à des femmes entrepreneures. Comme chaque fois, j’aime intervenir sans tabou sur les différentes étapes que tout entrepreneur, femme ou homme vit ou vivra. Loin des clichés de la réussite, le parcours entrepreneurial est une aventure avec ses questionnements et ses doutes, des hauts et des bas dont on parle trop peu. Mais nous vivons tous la même chose et 1000 questions. Aujourd’hui j’ai envie de revenir sur cette phrase que l’entourage pose souvent maladroitement. La fameuse question « Alors t’en vis ?».

Alors t’en vis ?

Qu’il s’agisse d’un ami croisé au hasard d’une rue, d’un proche lors d’un dîner de famille ou de nos anciens collègues, cette question est posée des centaines de fois à tout entrepreneur en début de parcours. Et cette phrase est complexe à gérer pour plusieurs raisons que je vais évoquer point par point en partageant les stratégies qui m’ont permis de gérer ce questionnement.

L’entrepreneur se voit poser la question « alors t’en vis ? » très tôt

A peine avons-nous déposé les statuts de l’entreprise qu’on nous pose cette question. Rassurons tous ceux qui se lancent : il y a peu de chance de vivre de son activité 3 mois après en avoir eu l’idée. Bien sûr, des exceptions existent, mais il est NORMAL d’avoir un temps de création et de ne pas avoir un retour sur investissement immédiat.  Réponse : Vous pouvez répondre à la question “t’en vis?” en disant qu’il est trop tôt pour y répondre et qu’en moyenne un entrepreneur ne vit pas de son activité si peu de temps après s’être lancé.

L’entrepreneur qui se lance n’est jamais rassuré lui-même et doit rassurer les autres

Se lancer dans un nouveau métier est toujours effrayant. Il s’agit souvent d’un saut dans le vide et d’un nouvel apprentissage de vie. En plus de ses propres doutes, il encaisse ceux des autres et passe la plus claire partie de son temps à rassurer l’entourage à base de « oui ça va ». Entendre cette question le ramène souvent au fait qu’il n’en vit pas, ce qui est une source d’angoisse. Réponse : Plutôt que rassurer votre interlocuteur ou lui mentir, pensez à dire ce que vous ressentez. « Je suis lasse de cette question que tout le monde me pose alors que cela ne fait que quelques mois », « pourrais-tu éviter de me poser la question ? je te tiendrai informé(e) quand j’en saurai plus »

L’entrepreneur n’en vit pas, mais IL VIT !!!

Combien de reconversions se font suite à la prise de conscience d’un cruel manque de sens dans son ancienne vie ? Si le nouveau métier choisi et non subi ne permet pas d’en vivre immédiatement, il permet au moins de vivre et de s’épanouir. Réponse à la question « alors t’en vis? » : Vous pouvez répondre à votre interlocuteur que vous n’en vivez pas mais que vous vivez ! Que pour le moment vous ne créez pas de flux financiers mais des flux de compétences, de rencontres, et de joie d’apprentissage.

L’entrepreneur nourrit la curiosité des autres…

Il y a bien sûr votre cercle proche qui vous pose la question car il se sent réellement concerné. Mais il y a aussi tous ceux qui veulent nourrir leur curiosité malsaine pour ensuite vous donner des conseils et des exemples. « Le fils du cousin du boulanger a essayé de se lancer dans le même domaine et n’y est pas parvenu ». Belle anecdote non constructive (sauf si vous allez échanger avec lui sur la cause). Ces exemples peuvent vous faire sérieusement flipper. Réponse : Anticipez ces propos en disant que vous êtes bien entouré(e) et que vous avez de nombreux exemples. Indiquez qu’on ne peut jamais transposer les histoires des uns ou des autres tant l’entrepreneuriat est multifactoriel.

Il s’agit là de 4 grandes raisons qu’il me semblait important d’énoncer mais il y en aurait bien d’autres.

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