Avez-vous déjà entendu parler des CHO : Chief Happiness Officers, ou encore « responsable du bonheur » ? Il est fort probable que vous ayez déjà vu des reportages faisant passer le CHO pour un animateur mettant en place en des babyfoots et des cours de Yoga. Mais le métier va bien au-delà. Explications.
Contexte & bonheur en entreprise
Depuis 2017, l’équipe de l’Optimisme est fortement investie dans le domaine du « bien-être au travail ». Délivrant de nombreuses conférences et formations, notre équipe a fédéré et interviewé plus de 500 entreprises agissant en faveur du bien-être de leurs salariés.
Nous allons répondre à toutes vos questions concernant le métier de CHO ou de responsable du bonheur.
Responsable du bonheur : un job dans les start-up ?
Non, non non non et non ! Le ‘bien-être en entreprise’ n’est pas LE sujet des start-up. Mais alors pourquoi cette illusion ? Pourquoi voit-on majoritairement des reportages au sein de start up ?
Si les reportages portent souvent sur des petites structures, c’est tout simplement qu‘il est plus facile de contacter un CHO dans une start-up qu’une CHO dans grande entreprise.
Nul n’est sans le savoir : la communication des grandes entreprises est verrouillée. Pour intervenir dans les médias et parler de son métier, un CHO ou un responsable du bonheur va devoir passer par un processus de validations internes souvent trop long pour le journaliste (et parfois trop aseptisé!).
Par ailleurs, la mise en place d’un CHO ne garantit nullement que chaque salarié va se sentir bien dans l’entreprise, surtout quand celle-ci compte des dizaines de milliers de collaborateurs. C’est bien évidemment tendre le bâton pour se faire battre.
Nous connaissons des CHO dans tous les types de structures : start-up, PME, grands groupes.
Les missions du CHO : baby foot et cours de yoga ?
Autre grande illusion. Le responsable du bien-être des collaborateurs a pour mission de mettre en place des cours de yoga et un babyfoot. Une pure carricature du métier.
Alors, encore une fois, pourquoi cette illusion ? Tout simplement parce que la télé a besoin d’images.
S’il est facile de mettre en valeur un cours de yoga ou un flipper, il est nettement moins évident de promouvoir le coaching des managers, la formation des collaborateurs ou encore l’intelligence collective. Ces outils se développent dans le temps long et ne rendent rien à la télé !
Combien de CHO en France ?
Une question qu’on nous pose souvent est celle du nombre de CHO en France. On pourrait vite croire qu’il ne sont pas si nombreux et que les places sont chères. C’est relativement vrai, mais les responsables du bonheur sont frileux à l’idée de communiquer et de se montrer.
En effet, la situation au sein d’une même entreprise n’est pas homogène. Il est des services dans lesquels les choses se passent bien et d’autres, où, sous la tyrannie d’un manager, une équipe frôle le burn-out.
Communiquer vers l’extérieur c’est parfois envoyer un signal négatif à celui en souffrance qui ne voit pas sa situation s’améliorer et peut souffrir d’un manque d’écoute.
J'ai envie de devenir responsable du bonheur ou CHO, comment me former ?
D’une : décomplexez-vous ! Il n’y a pas de parcours idéal pour devenir Chief Happiness Officer.
Avant d’être un métier, il s’agit d’une fonction qu’on exerce grâce à de multiples compétences. Nous avons connu d’anciens responsables achats devenus CHO tout autant que des responsables communication et des RH ajoutant cette casquette à leur métier.
Le job demande tout à la fois de savoir écouter, piloter, conseiller, enthousiasmer, insuffler, organiser et bien d’autres qualités qui sont propre à chacun.
Nous organisons bientôt de nouvelles formations sur les fondamentaux du CHO : si vous souhaitez être tenu informé.e des dates, vous pouvez nous contacter : formation@loptimisme.com (en nous précisant si vous êtes intéressé par les formations en ligne ou présentiel à Paris). Vous pouvez avoir accès au programme de la formation en cliquant sur la bannière.