Lors de mon accouchement (césarienne en urgence), je me suis rendue compte des non-dits qui ont suivi le post partum. L’oubli de la mère, de ses doutes, de ses peurs, la pression sociale.
Heureusement, j’ai été très entourée par mon mari, mais les sujets non abordés ou cachés au niveau de l’accouchement ou post césarienne me dérangeaient. Et voilà, Ohé mimine est arrivé comme un deuxième accouchement.
J’avais besoin de dire haut et fort ce que je pensais, qui j’étais, porter mes idées, sans forcément avoir envie de m’expliquer. Alors je me suis dit : « et si j’avais un objet qui définisse mes idées sans avoir besoin d’en parler pour me justifier ».
Par exemple, aujourd’hui j’ai mes règles, je n’ai pas envie d’en parler mais j’ai envie qu’on me laisse tranquille, allez hop ma broche ragnagna !

Et voilà, le sujet des règles, de l’allaitement, et de la césarienne, étaient prioritaires. D’autres ont suivi très vite notamment sur le thème de l’autisme qui me touche particulièrement car j’ai été diagnostiquée autiste asperger tardivement.