Comment illustrer cette idée de façon imagée ? Dans la fable « L’insouciance et les circonstances », j’imagine qu’on assiste aux pérégrinations d’un moment d’insouciance qui cherche un endroit où se poser. Mais quels que soient le lieu ou le moment, il n’arrive jamais à se connecter avec les gens. Dans la rue ? Personne ne lui prête attention. Dans le bus ou le métro ? Il se heurte à des visages fermés. Dans des magasins ?
Tout le monde court après la bonne affaire. Dans un bistrot, un bureau, un restaurant ? Il n’est jamais à sa place. De guerre lasse, il s’assied sur un banc… et c’est alors qu’il croise la route d’un homme qui vient méditer, de deux amoureux qui se bécotent, d’une femme qui se plonge dans un bon roman… et l’insouciance peut enfin s’épanouir.
Peut-on susciter l’insouciance à volonté? A priori, cela peut sembler paradoxal : l’insouciance est comme une bulle de légèreté qui surgit à l’improviste, et c’est pour cela qu’elle nous ravit. Mais peut-être est-il possible de la rencontrer à certains moments précis, au cours de rituels qui nous émerveillent ? J’ai donc demandé à Eva Mazur de nous donner sa recette pour provoquer des moments d’insouciance. Sa réponse est simple et surprenante…à découvrir dans le livre !