Il y a un peu plus d’un mois, le site lesechos.fr faisait paraître les résultats d’un sondage mené par l’institut Odoxa. On y apprenait que la France restait dans le peloton de tête mondial du pessimisme. Retour sur quelques chiffres parus ces dernières années de crise.
La situation de la France
Un sondage réalisé par le 26ème Observatoire Cetelem (*1) annonçait en février 2014 qu’après 5 années de crise, les habitants des pays européens semblaient plus confiants dans l’avenir.
A peu près toutes les nations d’Europe voyaient le futur d’un œil plus confiant, à l’exception de la France ! Parmi les 7000 consommateurs interrogés, les français sont apparus comme les plus démoralisés. Quand il a fallu évaluer la situation générale du pays, les ménages français lui ont attribué une note inférieure à 4/10 !
Le bonheur en France
En décembre 2014, le journal Le Point a annoncé que la France était la 2ème nation la plus pessimiste au monde. L’étude annuelle BVA-WIN a recensé le sentiment des habitants dans 65 pays et selon son « baromètre mondial de la confiance en l’avenir », seulement 17% des français espéraient que l’année 2015 soit meilleure que 2014 alors que la moyenne mondiale de l’espoir en des lendemains meilleurs s’élevait à 53%. Plus d’un français sur trois s’attendait d’ailleurs à ce que 2015 soit pire.
Plus inquiétant : alors que 70% des habitants des pays de l’étude se déclaraient heureux, la France affichait un score de 43%.
L’avenir
C’est ce que rapporte l’Obs en août 2015 (*3) en s’appuyant sur une étude mondiale du Pew Research Center, dans un article « le pessimisme des français en un chiffre : record mondial » . Seulement 14% des français restaient optimistes sur la qualité de vie des nouvelles générations.
La confiance
Un des derniers sondages paru sur cette thématique est celui réalisé par Odoxa pour « Les Echos ». Selon cette étude, le solde de niveau de confiance des français pour 2016 a encore baissé et a atteint son niveau le plus bas depuis 4 ans.
La nouveauté est que les français sont de plus en plus inquiets pour leur situation personnelle (et non plus seulement pour celle du pays). Plus de 2/3 des sondés s’interrogent sur leur avenir économique personnel.
Si les chiffres varient d’une étude à l’autre, les conclusions restent malgré tout identiques. Face à ces constats, il est indispensable de proposer des solutions.