Allez, on peut se l’avouer. Nous sommes tous les mêmes : nous avons tous tendance à regarder ce qu’il se passe pour les autres. C’est un brin envieux(se) que nous regardons le facebook de cette ancienne copine d’enfance et un brin jaloux(se) que nous épions la vie de notre ex.
Pourtant, on le sait tous. Il s’agit d’une pure perte de temps ! Qu’il est difficile de ne pas céder à la tentation… Ces 4 raisons devraient vous aider à vous maîtriser.
1/ Se rendre compte du « pouvoir » qu’on donne à quelqu’un
C’est un jour Erwan, mon ancien colocataire, le bon sens incarné qui m’a dit « mais tu te rends compte, tu laisses quelqu’un qui n’est pas dans la pièce conditionner ta journée ». Je bougonnais alors sur je ne sais quoi et sa phrase a été un électrochoc. C’était vrai. Je donnais à quelqu’un qui n’était pas dans la pièce la possibilité de conditionner mon humeur.
Qui n’a jamais été de mauvaise humeur / triste / en colère suite à la réception d’un SMS, suite à l’annonce d’une rumeur dans l’entreprise ou suite à une phrase prononcée plusieurs jours auparavant par un ami ? Le drame la dedans est que généralement leur auteur n’a aucune idée de l’état dans lequel cela vous met.
A partir d’aujourd’hui, rendez-vous compte que vous donnez le pouvoir à quelqu’un d’autre que vous même de conditionner votre humeur. C’est un peu beaucoup non ?
2/ Comprendre que ses pensées sont limitantes
Qu’on soit bien clair : pour créer la vie dont on rêve, la société dont on a envie, nous devons avoir confiance en notre capacité d’action.
On a vite fait d’écouter son propre bavardage mental : je n’ai pas les compétences, il/elle est plus doué(e) que moi, il y a déjà un concurrent dans le secteur, d’autres le font, bla bla bla.
Plus vous regardez vers l’extérieur, plus vous doutez.
Et si vous preniez un peu de recul ? Ces pensées nuisibles ne sont que votre imagination. L’extérieur conditionne votre intérieur, alors que cela devrait être l’inverse.
3/ Se rendre compte qu’on donne de l’énergie aux autres
Plus vous imaginez ce que vous ne voulez pas, plus vous mettez d’énergie dedans, plus il y a de chances que cela arrive. C’est ainsi.
Et si votre énergie était avant tout nécessaire à vous-même ? A votre développement ? A votre chemin de vie ?
Plus vous décentralisez votre énergie, moins vous vous accordez du temps. Vous avez votre vie à bâtir, vos projets à poursuivre. Les autres ne vont pas vivre à ma place. Vous êtes le /la seul(e) responsable et votre temps était précieux.
N’est-il pas opportun d’arrêter de faire défiler la timeline des autres ?
N’est-il pas plus opportun de préserver votre énergie pour la construction de votre avenir au lieu de la donner à un autre ?
4 / Se rendre compte qu’il s’agit déjà du passé
Il nous arrive régulièrement de tourner en boucle sur cette collègue qui nous a piqué ce contrat et sur ce patron qui ne reconnaît notre travail à sa juste valeur. C’est probablement vrai.
Mais il s’agit déjà du passé, c’était il y a une minute, une heure, un jour, un mois….
Et si on se tournait vers l’avenir ?
A très bientôt,
Catherine
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