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Désencombrer sa maison : 6 étapes pour un bien-être durable

désencombrer sa maison

Un guide complet, concret et bienveillant pour celles et ceux qui souhaitent désencombrer leur maison.

On ne va pas se mentir : désencombrer sa maison, ce n’est pas facile. Ce n’est pas juste une question de boîtes ou de sacs poubelle. C’est souvent un élan qu’on retarde, une fatigue silencieuse qu’on accumule, une chose qu’on repousse jour après jour.

Car le désordre, ce n’est pas seulement matériel. C’est émotionnel. C’est mental. C’est une charge invisible qui épuise doucement. Et si on accumule autant, ce n’est pas par paresse. C’est parfois pour ne pas affronter ce qui nous attend au fond d’un tiroir : un souvenir, une culpabilité, un renoncement.

Mais bonne nouvelle : il existe des chemins simples, accessibles et humains pour amorcer le mouvement.

Pas à pas 👣. Sans se juger. Sans chercher la perfection. Juste pour être mieux.

Notre équipe vous propose 6 étapes clés pour désencombrer sa maison, retrouver de la légèreté et surtout… avec douceur.

Table des matières

1. Démarrer avec un plan d’action simple et sincère 🗺️

Avant de toucher au moindre objet et de commencer à désencombrer sa maison, prenez un moment. Un vrai. Posez-vous. Prenez une feuille ou une appli, et listez les zones de votre maison qui vous oppressent le plus.

Qu’est-ce qui vous stresse au quotidien ? Quel coin vous donne envie de faire demi-tour rien qu’en passant devant ? 

Attribuez des priorités :

  • 1️⃣ : urgent (cela me pèse vraiment)
  • 2️⃣ : à faire bientôt
  • 3️⃣ : bonus

L’objectif ici n’est pas de vous stresser mais de vous permettre de faire une cartographie pour ensuite vous fixer des objectifs réalistes 🎯 :

  • – une pièce par mois,
  • – 15 objets à trier par jour,
  • – une session de 5 minutes par jour.

Le plus important : que cela soit tenable. Et que cela vous ressemble ET que cela vous fasse de bien afin d’éviter la fameuse culpabilité de la procrastination.

Je notais chaque jour ma profression. Parfois on déprime : on a l’impression de ne pas avancer mais petit pas par petit pa, on y arrive !

2. Choisir une méthode qui vous convient (et pas une mode qui vous stresse) 🧩

Certaines approches sont devenues célèbres, car elles fonctionnent. Mais elles ne sont pas universelles. Nous ne sommes pas les mêmes et nous n’apprécions donc pas tous les mêmes approches.

Voici trois méthodes connues :

La méthode Marie Kondo (KonMari)

  • On trie par catégories : vêtements, livres, papiers…
  • On garde uniquement ce qui « provoque de la joie » 
  • On remercie ce qui s’en va 

La méthode 12-12-12 🔁

  • 12 objets à jeter 
  • 12 à donner 
  • 12 à ranger 

La méthode FlyLady ⏲️

  • On programme 15 minutes de tri par jour 
  • On attaque une petite zone à la fois 
  • On dédramatise, on avance en douceur 

Le secret ? Testez. Adaptez. Créez votre propre mélange. L’essentiel, c’est que le tri devienne un soutien, pas une source d’angoisse supplémentaire 💡.

Toutes les méthodes m’angoissaient. Je n’étais pas capable de faire comme Marie Kondo, j’ai créé ma méthode à moi, un petit espace tous les jours. Il m’a fallu 6 mois. Ne cherchez pas à aller plus vite que la musique !

3. Avancer par mini-victoires (même ridiculement petites) 

Ranger toute une pièce ? Trop gros. Mais vider une étagère ? C’est jouable ✅.

C’est la logique du « stupid small » : faire des actions tellement petites qu’on ne peut pas les refuser.

Quelques idées :

  • – Une seule boîte à trier 
  • – 2 vêtements triés
  • – Un petit coin de bureau 

Et à chaque étape, on respire . On regarde le chemin parcouru 👀. On se félicite (vraiment) 🥳.

4. Interroger son attachement (sans culpabilité) 

Désencombrer sa maison, c’est aussi s’interroger. Pourquoi garde-t-on ce sweat usé ? Ce livre jamais lu ? Cette assiette ébréchée ?

Parce qu’un objet, ce n’est pas que du matériel. C’est du lien. C’est de l’émotion. Parfois de la peur.

Demandez-vous, pour chaque objet difficile :

  • Est-ce que je l’utilise vraiment ? 
  • Est-ce qu’il me fait du bien ? 
  • Est-ce que je le garde par culpabilité ? 

Vous n’êtes pas obligé.e de tout jeter. Mais apporter de la conscience, c’est déjà un premier allégement 🧘‍♀️.

J’accumulais les objets. Dès lors que c’était un cadeau qu’on m’avait fait, je n’osais pas jeter. J’ai mis du temps à comprendre qu’il s’agissait d’un attachement qui n’était que dans ma tête.

5. Donner, recycler, transmettre : des objets qui ont encore une histoire ♻️

Vous n’en voulez plus ? Mais peut-être que quelqu’un en a besoin.

Et vous, vous aurez fait un double cadeau 🎁 :

  • – À vous, en faisant de la place 
  • – À l’autre, en offrant une utilité 

Utilisez les ressourceries, les applications de dons, les boîtes à livres, les associations locales.

J’ai vendu des objets sur Vinted et Le bon coin mais j’ai aussi beaucoup donné. Dans un cas, je me créais une cagnotte, dans l’autre, j’étais contente de dépanner.

6. Créer une organisation durable (et douce) 🛠️

Une fois le tri fait, le rangement devient plus facile. Il ne reste plus qu’à mettre en place des systèmes simples :

  • – La règle du « un qui entre, un qui sort » 
  • – Des boîtes ou paniers étiquetés 🏷️
  • – Des zones fixes pour chaque catégorie d’objets 
  • – Des routines hebdos : un « tour de pièce » de 10 minutes ⏳

Et surtout… du lâcher-prise.

Le rangement parfait n’existe pas. L’objectif, c’est de vous sentir mieux. Pas de suivre un modèle figé .

Désencombrer sa maison est bon pour son bien-être ! 

Le rangement est souvent oublié des livres de développement personnel et même des sites qui traitent de la santé mentale et du bien-être.

Pourtant de nombreuses études scientifiques confirment ce que beaucoup ressentent intuitivement : un espace désencombré a un impact direct sur notre équilibre mental et émotionnel.

Une étude menée par l’université de Princeton a démontré que l’encombrement visuel empêche notre cerveau de se concentrer et de traiter l’information efficacement.

En libérant l’espace autour de nous, on libère aussi de la bande passante cognitive.

😌 Des chercheurs californiens ont observé que les personnes vivant dans des environnements désorganisés présentent un taux plus élevé de cortisol, l’hormone du stress, surtout en fin de journée.

Désencombrer permet donc de réduire la tension nerveuse et de retrouver une forme d’apaisement.

🎁 L’université de Cornell, quant à elle, a prouvé que les gestes de don (lorsqu’on donne ce dont on ne se sert plus) déclenchent une boucle de bien-être : on se sent utile, engagé et plus heureux après avoir transmis quelque chose à autrui.

🙏 Enfin, d’après les travaux d’Emmons & McCullough, cultiver la gratitude au quotidien améliore significativement le bien-être durable. Et qu’est-ce qu’un tri réfléchi, sinon une occasion parfaite de redécouvrir

Désencombrer sa maison : voir les choses autrement

Oui, désencombrer, c’est parfois long. Déstabilisant. Fatigant. Mais c’est aussi libérateur !

C’est un chemin vers la clarté 🌤️, la paix, l’énergie retrouvée.

Tranformer les « je dois ranger » en « je vais me faire du bien ». 

Alors commencez aujourd’hui, là où vous êtes. Une boîte. Un tiroir. Une décision.

Parce que derrière chaque objet que vous laissez partir, il y a de la place qui revient. Et dans cet espace, il y a une respiration nouvelle.

🙋‍♀️ Et si vous vous reconnaissez dans cet article mais que tout cela vous semble encore plus difficile, sachez que c’est tout à fait normal quand on a un fonctionnement neuroatypique. La surcharge mentale, la difficulté à s’y mettre, la tendance à la distraction… peuvent rendre le désencombrement encore plus complexe.

📘 Dans le livre TDAH et alors ?, Catherine Testa, notre cofondatrice partage des stratégies concrètes, des astuces adaptées, et beaucoup de bienveillance pour vous accompagner sur ce chemin.

👉 Très utile à toutes les personnes concernées par un TDAH. 

FAQ : désencombrer sa maison

Et si je n’ai pas le temps de désencombrer ?

Commencez par 5 minutes par jour ou même un objet par jour. Cela suffit à lancer une dynamique. Il ne s’agit pas de faire beaucoup, mais de faire un peu régulièrement.

Et si je suis trop attaché.e à mes affaires ?

C’est normal. Commencez par les objets sans charge émotionnelle : produits périmés, câbles, doublons. Cela entraînera votre muscle du tri.

Et si les autres membres de ma famille ne veulent pas trier ?

Montrez l’exemple sans imposer. Quand ils verront les effets positifs sur vous, ils seront souvent plus enclins à suivre.

Et si je culpabilise en jetant ?

Privilégiez le don. En donnant, vous transformez un tri en geste utile. Et rappelez-vous : vous n’effacez pas la mémoire d’un objet en le laissant partir.

Et si je n’arrive pas à me lancer ?

Vous n’avez pas à tout faire aujourd’hui. Commencez par une action minuscule : jeter un prospectus, vider une poche de manteau, allumer une bougie et respirer. L’important, ce n’est pas d’aller vite, c’est d’oser commencer. 

Parfois, en parler à quelqu’un ou écrire ce qu’on ressent aide à débloquer l’énergie. Vous n’êtes pas seul.e. 💛

 

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