Oser vivre son rêve : le parcours de Théo alias le rappeur Double T

Rappeur Double T

Après 2 ans en école de commerce, Théo s’est lancé dans la musique. Sa passion pour l’écriture ayant pris le dessus, il nous raconte désormais son nouveau quotidien en tant que chanteur sous le nom de Double T. Rencontre.

Théo, alias Double T, peux-tu te présenter en quelques mots ?

Je suis né à Amiens, j’ai 23 ans. Mon nom d’artiste est Double T. J’incarne deux facettes : Théo et T-High. Je propose un rap hybride, à la fois très sombre et très lumineux.

Quel est ton parcours exactement jusqu’à maintenant ?

J’ai commencé à écrire des textes en 2014. Depuis maintenant 3 ans, je travaille en studios à Lille en collaboration avec Lucci (North Face Records). Mon projet nommé « Double T » est né dans ces studios.
L’an dernier, j’ai joué au Main Square Festival après avoir remporté son tremplin ; ce qui nous a permis de faire une petite tournée dans le Nord de la France.
Et aujourd’hui je présente SOMNIUM, mon double EP, dont la partie 1 sort le 21 Juin !

Tu étais en école de commerce et tu as arrêtés il me semble du jour au lendemain pour faire de la musique. Comment a réagi ton entourage ?

Exactement ! Mon parcours avant de devenir rappeur est plutôt « classique ». J’ai été diplômé d’un baccalauréat scientifique. Je suis ensuite rentré en école de commerce à Lille, j’y suis resté deux ans. J’étais un peu perdu personnellement et je me suis réfugié dans la musique. Un jour, j’ai présenté mon premier morceau à mes parents. Ils ont aimé et m’ont poussé à percer dans la musique.


Ils m’ont toujours poussé à faire ce que je voulais de ma vie. J’aurais pu leur dire que je voulais élever des chèvres dans le Larzac, ils m’auraient également encouragé !

Quel a été le déclic qui t’a poussé à tout quitter ?

J’ai abandonné un exercice de math sur lequel je tournais en boucle depuis 15-20 minutes pour commencer un nouveau son. J’ai travaillé environ 2-3h sur 2 mesures sans voir le temps passer.  Alors je ne suis peut-être pas très fort en math, mais le calcul était rapide !

Comment est arrivée la musique dans ta vie ?

Je dirais par mes oreilles (rires !)

Comment t’es-tu alors formé à la musique ?

Avant l’arrivée d’Orelsan, je n’aimais pas vraiment le rap français.  Mais j’écrivais déjà beaucoup ! Petit à petit j’ai commencé à « écrire du rap » sans m’en rendre compte. Aimant bien chanter, j’ai adapté les paroles sur de la musique.

Quel message veux-tu faire passer à travers ta musique et tes textes ?

Mon message principal est de prouver qu’il faut se battre pour être heureux, que ça soit pour réaliser ses rêves ou pour se relever dans les périodes difficiles. Trop de gens se laissent enfermer dans des cases. Je défends le fait de provoquer sa chance et de ne jamais abandonner. Le Karma s’occupe du reste.

As-tu une anecdote qui te fait dire aujourd’hui : c’est exactement pour ça que je me suis lancé dans la musique ?

L’an dernier, j’ai ouvert un concert au Main Square. Orelsan montait sur scène après moi. Je l’ai rencontré juste avant qu’il ne rentre dans sa loge. Je lui ai dit qu’il m’avait inspiré et que, grâce à lui, j’avais ouvert le jour même. Il m’a reconnu et ses gardes du corps m’ont fait « rentrer dans le cercle de protection ».
Nous avons discuté pendant cinq minutes et il m’a dit « J’ai croisé un enfant, sa chanson préféré est 50 Pourcent . J’ai compris 10 minutes plus tard que c’était mon petit frère à qui j’ai mis des étoiles dans les yeux car grâce à moi il avait rencontré son idole.

C’est quoi ton quotidien aujourd’hui ?

Un peu de tout ! En ce moment, je voyage beaucoup pour la promotion du projet.  J’essaie de trouver un peu de temps pour préparer les lives à venir. Je suis très actif ! A côté de cela, j’essaie de varier mes activités, notamment via des actions culturelles comme des travaux d’écriture avec des jeunes défavorisés ou dans des situations de difficultés scolaires.

Quel est ton rêve ?

Le rêve de Théo : réussir à vivre de sa musique tout en aidant les gens comme certains artistes l’ont aidé. Le rêve de T-High : un concert sur la Lune avec PNL en première partie.

As-tu une citation qui te résume bien ou qui résume bien ton parcours ?

« Il me semble que je serais toujours bien là où je ne suis pas. » Charles Beaudelaire.

Un dernier message ?

Un grand merci à tous les gens qui ont participé au projet et à vous pour cette interview ! 😊

La première partie de son double EP sort le 21 juin prochain.
Vous le savez, nous aimons mettre en avant des parcours de jeunes artistes en herbe, retrouvez également le parcours de Lenny Kim.

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