1# L’amour est scientifique
Le courant électrique que nous ressentons lorsque nous sommes amoureux est la résultante de réactions chimiques et biologiques, perçues au travers des sens : la vue, l’odorat, l’ouïe, le toucher, le goût. Le cerveau est sollicité et produit des décharges de neurotransmetteurs et d’hormones du plaisir.
- La vue : le nerf optique transmet au cortex l’image de l’être aimé. Cette image déclenche diverses réactions : palpitations du cœur, rougissements, balbutiements…
- L’odorat : les phéromones émises par la personne aimée arrivent jusqu’à notre nez et activent les neurones olfactives, jusqu’au cerveau des émotions.
- L’ouïe : les ondes de la voix stimulent les tympans et transmettent à des terminaisons nerveuses un courant électrique qui remonte le long de la moelle épinière jusqu’au cortex, libérant les fameuses hormones du plaisir : les endorphines.
Et il en va de même pour le toucher et le goût.
Lorsque l’on tombe amoureux, douze régions de l’encéphale (ensemble du système nerveux central qui se trouve à l’intérieur de la boîte crânienne) s’activent, afin de délivrer toutes ces molécules chimiques euphorisantes.
2# L’amour est conditionnement
L’amour découle de notre conditionnement. Conditionnement façonné par notre éducation, notre vécu, notre entourage, nos croyances, les médias et plus largement la société. Nous sommes attirés par tel ou tel type de personnes. Le physique, l’aspect psychologique entrent en jeu, au regard de nos attentes, « critères » inscrits dans notre cerveau.
3# L’amour est spirituel
Le volet spirituel parle d’âmes sœurs, de flammes jumelles, de rencontres «programmées ». Et si les rencontres avec la ou les personnes aimées au cours de notre vie n’étaient pas le fruit du hasard ? Et si tout cela faisait partie d’un plan bien ficelé, visant à nous faire grandir, nous faire évoluer ? N’avez-vous jamais fait une rencontre amoureuse suspendue à une fraction de seconde, à un concours de circonstances ?
L’amour peut s’expliquer de manière cartésienne, mais il reste tout de même cette part inexplicable, qui fait que l’on est irrémédiablement attiré par une personne. Cette sensation, ce sentiment, ce petit grain de sable, cette intuition.
4# L’amour est développement personnel
Savez-vous pourquoi tant de relations sentimentales si fortes au départ se finissent en déchirures ? Parce ce que nous attendons de l’autre qu’il comble nos manques, nos carences, nos besoins non satisfaits. Nous projetons sur l’être aimé nos attentes au point de l’idéaliser. Nous entrons alors dans une relation de dépendance mutuelle qui peut finir de manière brutale lorsque la magie disparaît.
L’amour est alors aussi un travail sur soi, une introspection ayant pour seul but d’être capable de nous aimer nous-même, avant de pouvoir aimer l’autre. Car s’aimer soi-même c’est se suffire et ne plus être dans l’attente insupportable et insatiable d’une réponse de l’autre.
L’amour est dépouillement personnel.
A propos de l’auteure
Hélène GOURLAIN, Hypnothérapeute : stress post-traumatique, résilience
Sophrologue : hauts potentiels émotionnels, sexologie
Après une carrière de 12 années en tant que militaire officier, Hélène est à présent hypnothérapeute et sophrologue certifiée. Ses missions de terrain en France et à l’étranger lui ont permis d’acquérir un sens de l’analyse qu’elle met à profit pour révéler le potentiel détenu en chacun de nous.
Pour suivre Hélène:
Blog : Chroniques d’une parisienne optimiste
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Deux fois par mois, je réponds à vos questions portant sur l’amour en général, les relations amoureuses, le couple, la sexualité. Je vous propose des outils concrets alliant développement personnel, sophrologie et auto-hypnose.
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