Si notre corps nous parlait dans le même langage que nos pensées, imaginez ce qu’il aurait envie de répondre à ces pensées devenues automatiques: « Je suis trop grosse », « Je n’aime pas mes genoux », « Ces vergetures sont horribles », « Je suis laide », « Quel vilain nez! », « Je suis trop maigre », « Je n’aime pas mes pieds, mon ventre, mes seins. » etc.
Depuis l’enfance, le corps est le réceptacle d’un discours négatif et auto-dévalorisant que nous lui infligeons parfois quotidiennement. Souvent, il s’agit de pensées que nous avons entendues de l’extérieur lorsque nous étions petits et que nous avons intériorisées pour en faire des vérités absolues. Pour peu qu’un camarade de classe, un professeur, un parent ou toute autre personne se soit moqué d’une de nos caractéristiques physiques, nous voilà enfermés dans une vision négative de notre corps.