Il y a un peu plus d’un an nous avons fait un pari fou. Nous avons décidé de parler d’optimisme. De parler de bonheur. De parler de bienveillance. Nous avons créé un média articulé autour de ces valeurs. Etre sincère dans sa démarche. Douce folie ou saine utopie ? Analyse de la situation.
La course au clic catastrophe
« Ce qui marche, c’est l’actualité catastrophe ». Mes amis journalistes sont formels. Et je n’en doute pas. Si les faits divers ont tant augmenté dans les JT, il y a bien une raison.
Pourtant peut-on parler d’ »actualité » quand on nous présente un fou qui a coupé la jambe de sa femme dans le Larzac ?
Pourquoi notre instinct nous incite-t-il à cliquer et à lire ce fait divers ? Tout simplement car nous sommes des mammifères. Nous devons connaître les sources de dangers potentiels pour notre survie, l’instinct. En réalité, ce fou représente-t-il un danger pour nous ? Probablement pas. Mais notre côté voyeur mêlé à notre envie de savoir qu’il y a pire ailleurs nous fait cliquer, souvent sans réfléchir.
Posons nous la question : n’est-ce pas nous auto-polluer le cerveau ? N’est-ce pas nous envoyer une surcharge de négativité inutile ? N’est-ce pas chercher à voir le mauvais côté de l’humain ? Vous saviez qu’une mauvaise nouvelle s’imprime 5 fois plus dans notre cerveau qu’un bonne ? Proportionnellement il faudrait 5 fois plus de bonnes nouvelles pour aller bien !
Un ras-le-bol des français
Depuis le lancement du site, nous ne comptons plus le nombre de personnes qui nous disent « j’en ai assez de voir les infos ». Surtout depuis le début des débats présidentiels (qui ont débuté il y a déjà plusieurs mois).
Doit-on forcément être plongé au cœur d’un monde anxiogène ? N’y a-t-il que ça à montrer ? Non.
Statistiquement il y a plus de bonnes nouvelles que de mauvaises. Tout dépend de la façon dont nous décidons de voir le monde.
Certains journalistes font face. Ils proposent des articles mettant en avant l’innovation, au service de la santé, au service de l’environnement, ils relaient les actions extraordinaires d’inconnus. Mais ces récits ne font pas la une. Il faut les chercher. Ils sont noyés dans une masse d’informations négatives.
Pourtant, n’est-il pas plus inspirant de lire que cet homme a consacré sa vie à faire avancer une cause plutôt que de savoir que cet autre là a violé sa fille ?
Les détracteurs sont de moins en moins nombreux…
Il reste toujours quelques détracteurs. Cette semaine je lisais un commentaire « Je trouve l’excès d’optimisme pathologique et dangereux ».
Qui parle d’excès ? Ne vous affolez pas, les autres médias sont là pour parler de tout ce qui ne va pas.
Loptimisme.com retient l’info du bon côté et relaie ces articles positifs des autres médias noyés dans la masse en plus des articles rédigés par l’équipe. Aujourd’hui, plusieurs journalistes, travaillant dans de grandes rédactions contribuent et écrivent des articles pour nous. Ils se sont proposés d’écrire bénévolement. Ironie : les journalistes eux-mêmes en ont assez de ne traiter que des sujets dé-constructifs.
Evidemment, il faut bien faire attention à ne pas confondre l’optimisme avec sa caricature. Il ne s’agit pas de voir la vie avec des lunettes roses. Il ne s’agit pas non plus d’être naïf. Le monde n’est pas peuplé de Bisounours. Mais pourquoi se focaliser sur les différentes crises ? Avoir l’impression de ne rien pouvoir faire, qu’y a-t-il de pire ? Pourquoi ne pas prendre exemple sur ceux qui se lancent localement ?
A quoi bon passer des soirées entières à parler de la dernière crise politique ou de la dernière crise économique ? On me dit parfois « je préfère être au courant ». Très bien. Maintenant que tu es au courant, agis-tu ? Fais-tu quelque chose pour changer la situation ou ne fais-tu qu’en parler ?
Il faut préférer l’action aux paroles. Et l’optimisme est un pré-requis à toute action.
Le pessimisme est d’humeur ; l‘ optimisme est de volonté. Alain
L’optimisme, une histoire…
A voir l’engouement pour le site, j’imagine que nous sommes de plus en plus nombreux à rechercher un monde de valeurs. A avoir envie d’agir. A avoir besoin de puiser de l’inspiration. L’optimisme est définitivement une valeur d’avenir. Celle qui nous fait avancer. Celle qui nous incite à mettre en place des actions.
De nombreux médias ont parlé du nous, jusqu’à faire la couverture du Parisien.
Aujourd’hui nous participons au concours de la Fabrique AVIVA.
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Une petite vidéo explicative :
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