L’équipe de l’optimisme a pour but de mettre en avant ceux qui agissent… donc vous, lecteurs ! Cette semaine nous avons rencontré une lectrice qui s’est lancé dans la rédaction d’un livre pour enfants, « Hiya et la clé du bonheur ». Christelle nous raconte son projet.
Christelle, peux-tu nous dire en quelques mots en quoi consiste ce livre ?
A l’heure où fleurissent de nombreux livres sur le bien-être et sur le développement personnel pour adultes ; les enfants n’ont encore que peu d’ouvrages formateurs. Pourtant, comme les adultes, ils vivent parfois des moments de tristesse, d’incompréhension et de souffrance.
Hiya et la clé du bonheur est un conte d’éveil, qui permet aux enfants de découvrir des « clés » pour leur apporter bien-être, épanouissement et joie de vivre tout au long de leur chemin.
Comment t’est venue cette idée ?
De mon parcours de vie. J’ai connu très jeune le monde hospitalier et celui du handicap avec mon frère Cédric, qui a réalisé une partie les illustrations.
La différence, la douleur… ont fait partie de mon apprentissage de vie ; mais la soif de vivre et la joie n’étaient jamais bien loin.
Les enfants sont à mes yeux une source continuelle d’inspiration. C’est pour cela, que depuis plus de 20 ans, je sème des graines d’amour et de bonheur dans leurs cœurs, à travers mes spectacles.
Les voyages m’ont également énormément inspirée… notamment celui que j’ai effectué au Sri Lanka et la rencontre avec une petite fille : Amasha, qui m’a inspiré la petite Hiya.
Et pour finir, une belle dépression après la naissance de ma fille. J’y ai appris à voir la vie autrement ; à m’intéresser à différents outils de bien être, comme la méditation, le qi gong, le reiki, la sophrologie, ho’oponopono…
Parle-nous du livre, comment s’articule-t-il ?
Hiya, l’héroïne entreprend un grand voyage initiatique afin de partir à la recherche de la clé du bonheur, voyage qui lui permettra de découvrir le pays du bonheur, d’après son imagination…
Sur la voie de la sagesse, Hiya rencontre des amis aux quatre coins de la planète. Ils lui permettent de découvrir différentes notions, comme :
- le vivre ensemble
- le respect et l’enrichissement de la différence
- l’importance d’écouter ses sens et ses émotions
- l’amour de soi, de l’autre, de la vie…
Les enfants apprennent dans le livre, en même temps que Hiya, à écouter le corps et le cœur mais aussi à méditer. Ils découvrent également le jeu des couleurs dont ils sont particulièrement adeptes !
Quel est l’objectif principal ?
Enseigner aux enfants et aux plus grands le langage du cœur.
Je suis intimement persuadée que le changement de notre monde vers plus de douceur et d’unité passe par l’éducation. Apprendre à rire de soi, à s’aimer, à être heureux pour apprendre à aimer l’autre, sont à mes yeux, les clés d’un monde empreint d’amour et de tolérance.
Comme le dit Julien Peron qui a gentiment accepté d’écrire la préface de ce conte, » le bonheur cela s’apprend ! »
Vous avez distribué « Hiya et la clé du bonheur » gratuitement à des associations ?
Effectivement. Le projet de financement participatif Ulule a fonctionné à merveille !
Quand j’ai écris « Hiya et la clé du bonheur » j’ai senti que la notion de partage et d’unité était indissociables de ce conte. C’est pour cela qu’avec Ulule, à chaque pallier dépassé grâce aux contributeurs, nous offrons des livres à des associations en service cancérologie pédiatrique en France, mais également à des associations qui soutiennent la scolarisation d’enfants démunis au Cameroun.
Le livre est également accessible aux enfants dyslexiques, que cela signifie-t-il ?
De part la typographie utilisée, open dyslexique, la lecture est facilitée pour les enfants dyslexiques. C’est un livre dont la publication est soutenue par plusieurs thérapeutes, psychologues, etc… il présente un intérêt pour les enfants autistes, notamment grâce au support audio téléchargeable en ligne et joint au conte.
Dans ce support audio, sont utilisés des instruments du monde dit « intuitifs » comme le tambour marin ou les carillons. Ils ont des effets apaisants. Il y a également, un jeu : « le jeu des couleurs » dont les enfants sont particulièrement adeptes !
Vous êtes plusieurs à travailler à la construction de ce beau projet. Quel est votre « moteur » commun?
Pour me lancer dans cette aventure et dans ce projet éducatif et humaniste, je voulais m’entourer de personnes de cœur.
C’est tout naturellement que mon frère, Cédric et Danie, ma mère, ont accepté d’utiliser leurs pinceaux pour créer des illustrations lumineuses… Ça n’était pas évident, chacun a son propre univers artistique, je voulais montrer que de la différence peut naître l’harmonie.
Ma fille, Sarah qui a 10 ans a également fait sa part, tel un colibri, en réalisant des petits dessins et en inventant le jeu des couleurs, à 4 ans, sur le chemin qui l’amenait à l’hôpital pour oublier sa douleur.
Comme vous l’avez compris, notre « moteur » commun, c’est l’Amour.
J’imagine que tu t’intéresses beaucoup à l’éducation, si tu pouvais changer quelque chose au monde de l’éducation, de quoi s’agirait-il ?
- Laisser de la place aux enfants pour imaginer, pour créer dans leur corps et dans leur cœur…
- Leur enseigner que nous ne sommes qu’un et que la connexion à la Terre, à la nature est source de bonheur. Qu’en ce sens, nous devons la respecter et la protéger.
- Leur enseigner des « clés » de bien être, comme la méditation ; afin de se recentrer sur eux-mêmes et d’aller vers l’autre sans peur. De par le monde, on apprend la méditation aux enfants et pas seulement en Asie ! Les effets sont très positifs ! Alors qu’attendons-nous en France ?
- Et enfin, laisser les enfants s’exprimer. A nous, adultes de les écouter plus souvent. Les enfants sont des philosophes que l’on ignorent…
Dernière questions que nous posons toujours : quelle citation te fait avancer ?
Cette phrase d’un grand homme, Nelson Mandela
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