Vous étiez nombreux à l’attendre…Aujourd’hui sort mon deuxième livre « Oser être soi…même au travail » (éditions Michel Lafon). On m’attendait sur la thématique du bonheur/bien-être au travail, je vais revenir sur le pourquoi j’ai refusé un tel sujet.
DE LA DATA
Alors, oui, effectivement… Le « bien-être » en entreprise est mon sujet. Il faut dire que je m’y intéresse depuis un bon paquet d’années et qu’avec l’équipe nous travaillons au quotidien avec plus de 300 entreprises.
Mieux, nous disposons d’un média. Les études sur le sujet nous arrivent directement, chaque semaine, par dizaines dans nos boites mail, depuis la France ou depuis l’étranger. De la recherche scientifique, des rapports des philosophes aux études commanditées par des entreprises, nous les lisons, les classons, les analysons.
OUI, J’AURAIS PU
Alors, oui, j’aurais pu écrire un livre à base de « rendez vos salariés heureux, ils seront plus productifs ». J’aurais pu dresser une liste à la Prévert de poncifs : « un salarié heureux est plus engagé » (non sans rire ? ), « un salarié heureux est moins absent » (tiens… bizarre) ou « soyez bienveillants avec vos employés ils seront plus engagés » (est-ce vraiment pour cette raison qu’il faut être bienveillant?).
L’avantage, quand on a autant de données, c’est qu’on peut tout faire dire à des chiffres… On les prend, on les balance et voilà qu’une pseudo étude devient une vérité sans plus réfléchir. Qui peut remettre un pourcentage en question ?
Alors oui, cela m’aurait été facile. Ensuite j’aurais pu dérouler une liste d’actions à mettre en place, basées sur les expériences des entreprises avec lesquelles nous travaillons. Sans plus réfléchir, hop, copions-collons, comme trop souvent.
MAIS J’AI REFUSÉ
D’une parce que j’ai autre chose à faire que théoriser le bon sens et vous d’autres choses à lire.
De deux parce que je me refuse à répéter bêtement des chiffres qui ne sont jamais les mêmes (un jour je vous compilerai ce que je lis, vous serez vraiment surpris…).
Et enfin, parce que depuis 3 ans, nous menons une immense enquête qui ne collait jamais avec toutes ces lectures.
L’avantage de toucher plus d’un demi-million de citoyens au quotidien à travers différents réseaux sociaux, c’est qu’on dispose d’énormément de données « vraies ». Des salariés qui nous répondent sur un support tel qu’Instagram et nous racontent leur parcours de vie, leurs entreprises, leurs idées…
C’est comme ça que nous avons compris où était l’immense erreur de tous les rapports.
ILS S’ARRÊTENT AU MONDE DE L’ENTREPRISE
Or qu’on le veuille ou non, nos vies personnelles et professionnelles vont de paire. C’est une illusion de penser qu’on peut cloisonner l’un et l’autre.
Notre éducation a posé ou non les bases de la confiance en nous, notre entourage nous a imposé tel ou tel parcours qui nous rend ou non heureux, notre vie familiale nous impose de rester dans une entreprise, etc etc… Tout est lié. Éducation, marketing, poids de la norme, entreprise, hasard des collègues sur lesquels on tombe, sens de nos vies…
Intellectuellement, je ne pouvais isoler le bien-être au travail des autres sujets. Je ne pouvais me résoudre à simplifier.
Il est temps aujourd’hui d’oser une approche systémique et de réfléchir plus global. Ecrire un livre spécial « managers » décorant une étagère n’avait aucun sens.
J’ai donc choisi d’écrire un livre inclusif, que tout le monde puisse lire et prendre pour lui, quel que que soit son poste, son entreprise, son parcours de vie.
REFUSER LE JEU DE L’HYPOCRISIE
Si nous travaillons avec les entreprises, notre enjeu, ce sont les « salariés ».
Dans une société qui bouge, je reste convaincue que l’enjeu est que chacun puisse devenir acteur de son futur.
Je me refuse de faire du « bien-être des salariés » un outil de productivité, même s’il s’agit d’un effet collatéral. C’est fondamentalement ne pas comprendre le monde qui arrive que de penser ainsi.
Nous n’avons pas créé un réseau d’entreprises engagées pour ça. Nous avons créé un réseau pour que ceux qui partagent les mêmes idées que nous et les déploient en interne se fédèrent et partagent.
Et croyez moi, dans l’intégralité des entreprises il y a des personnalités engagées qui comprennent qu’il faut que chacun aille mieux pour oser exprimer ses talents et bâtir, ensemble, notre société de demain.
Parce que nous allons chacun devoir réfléchir et nous responsabiliser en tant que salarié, mais aussi acteur de notre Société.
Le livre s’appelle donc « Oser être soi… même au travail ». Il est vrai, je suis assez critique sur le poids de la norme, sur l’éducation, sur le marketing, sur notre vision de l’avenir… Mais je reste une optimiste : j’ai confiance en chacun. Je nous sais individuellement incroyablement puissants. Il nous faut simplement oser réfléchir à notre place et au sens de nos vies.
D’où l’angle de ce livre qui coûte 5,95 euros pour être accessible à tous et qui s’adresse directement à chacun.
Je dois bien admettre que j’ai peur d’avoir été trop loin ou qu’il reste quelques petites coquilles sur la première impression malgré des dizaines de relectures. J’en appelle donc à votre bienveillance, l’imperfection a de la valeur, n’est-ce pas ?
A vos remarques… 🙂
Douce journée à tous,
Catherine
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