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Sylvie Morier, praticienne en hypnose: « Le voyage est avant tout intérieur »

En décembre, nous avons la joie d’accueillir Sylvie Morier au sein du Club de l’Optimisme pour un atelier sur l’hypnose Sajece et la créativité. Dans cette interview, Sylvie nous parle avec passion de son parcours, de sa rencontre avec l’hypnose Sajece et des bienfaits de cette méthode si particulière…

Peux-tu te présenter en quelques mots ?

Bonjour… Je suis Sylvie, j’ai 46 ans et 2 grands garçons. Je vais synthétiser ces 25 dernières années par « de nombreuses expériences » pour tenter de trouver équilibre et bonheur. J’ai souvent eu l’impression de ne pas être à ma place. J’ai longtemps cherché des réponses dans le développement personnel. Même si de nombreuses méthodes me parlaient, quelque chose, au fond, bloquait. Avec du recul, j’ai compris que j’avais les traits d’une hypersensible.

Aujourd’hui, j’ai enfin trouvé ma voie en devenant praticienne en Hypnose Sajece©. J’ai ouvert récemment un cabinet aux Sables d’Olonne, en Vendée.

Comment en es-tu arrivée à ta reconversion en tant que praticienne en hypnose ? Quel a été l’élément déclencheur dans ta vie ? Comment as-tu « rencontré » l’hypnose dans ta vie ?

Je pense que j’ai traversé ce que beaucoup de gens traversent aujourd’hui. Une crise de non-sens. J’ai exercé plusieurs métiers dans le tourisme, sans jamais vraiment me passionner pour ce que je faisais. Il y a 3 ans, dans mon dernier poste salarié, je me suis retrouvée le dos complètement bloqué : j’en avais juste « plein le dos ». 6 mois plus tard, j’ai tout plaqué pour éviter un burn out et suis partie avec mon sac à dos en Amérique latine. Aujourd’hui, j’aime penser que le voyage est avant tout intérieur. A mon retour, j’ai poursuivi mon introspection pour comprendre mon mal-être. J’ai découvert Camille Griselin, la créatrice de l’hypnose Sajece sur les réseaux sociaux : j’aimais beaucoup sa philosophie de vie.

J’ai appris à lâcher-prise et à me considérer avec un regard bienveillant. J’ai testé deux méthodes d’hypnose (Sajece et ericksonienne) avec deux thérapeutes pour travailler sur ma propre estime et la confiance en moi. Honnêtement, je pense que les deux ont bien fonctionné.

Je cherchais une nouvelle activité qui ait du sens, où je pouvais aider les autres. J’ai approfondi mes connaissances sur le mode de construction des croyances et j’ai eu envie de me former à l’hypnose Sajece. J’ai compris à quel point nos actions, nos réactions, nos pensées peuvent être guidées par les schémas que nous avons intégrés, le plus souvent inconsciemment, dans notre plus tendre enfance.

Tu t’es formée à l’hypnose Sajece. Peux-tu nous parler des particularités de ce type d’hypnose ? Pourquoi as-tu choisi de t’y former plus spécifiquement ?

Camille Griselin s’est d’abord formée à l’hypnose ericksonienne. La trouvant un peu trop directive, elle a créé l’hypnose Sajece en 2009. On utilise des métaphores où sont cachés des messages pour l’inconscient. C’est une méthode douce ET puissante à la fois. J’ai retrouvé ce qui me semble être le meilleur du développement personnel. Tout prenait place.

C’est une méthode qui travaille sur l’origine émotionnelle de la problématique. Par exemple, une personne souhaite perdre du poids et a testé des dizaines de méthodes, en vain. Je vais peut-être découvrir qu’elle a peur de perdre sa personnalité ou une partie d’elle-même. Je vais lui proposer de « gagner en minceur » (les mots choisis ont toute leur importance) et je vais lui proposer des métaphores qui confortent son identité, sa confiance en elle et la rassurer. Pour une autre personne avec la même problématique, je lui proposerai peut-être de guérir son enfant intérieur, blessé dans son enfance. Toutes les séances sont différentes. Ce qui plaît beaucoup dans cette méthode, c’est que les gens n’ont pas besoin de raconter leur vie. Si besoin, je peux également interroger l’inconscient au cours de la séance.

Il y a beaucoup d’idées reçues autour de l’hypnose dont une certaine crainte de ne plus être en possession de tous ses moyens lors d’un état hypnotique. Peux-tu nous dire ce qu’est un état hypnotique ?

Effectivement, c’est une idée reçue qui provient surtout de ce que l’on peut voir à la télé, l’hypnose de spectacle. Certains clients me disent en arrivant qu’ils ont peur de perdre le contrôle. Je les rassure : nous possédons une sorte de disjoncteur qui fait que notre inconscient refusera de faire n’importe quoi. Le dialogue se noue et la confiance s’installe. C’est important de se sentir bien avec l’hypnologue que vous consultez.

L’état d’hypnose ressemble à cet état entre la veille et le sommeil. Certaines personnes se souviennent des histoires qu’elles entendent et d’autres non, sans pour autant dormir : c’est l’inconscient qui choisit. C’est un moment intensément agréable et même si parfois les larmes ont coulé, les gens réouvrent souvent les yeux avec le sourire.

Quels bénéfices peut-on tirer de l’hypnose ? A qui s’adresse-t-elle ?

Le principal bénéfice, c’est de pouvoir se libérer rapidement de blocages inconscients.

L’hypnose peut aider dans de nombreux domaines : peurs, phobies, blocages, accompagnement pour l’arrêt du tabac ou pour gagner son poids idéal de santé, dépression, problèmes de peau, douleurs… etc. L’hypnose permet également d’agir sur de nombreuses sphères du développement personnel, pour mieux se connaître. C’est aussi l’excellent complément d’un coaching car elle permet d’ancrer les changements en profondeur.

Les profils des personnes que l’on peut aider sont très variés. Et il n’est même pas nécessaire d’y croire pour que cela fonctionne.

Beaucoup de gens sont en détresse aujourd’hui. L’hypnose peut aider les particuliers, mais aussi des professionnels, pour apaiser les angoisses et les tensions.

Nous avons la joie de t’accueillir au sein du Club de l’Optimisme pour un atelier sur le thème de la créativité. Comment l’hypnose peut-elle nous aider à nous connecter à notre créativité ?

Je suis ravie de vous proposer cet atelier. Je pense que l’on peut développer sa créativité en se faisant confiance, en osant être soi, en se sentant illimité. Peut-être aussi en se détachant du regard des autres, en s’autorisant à écouter son cœur et à accueillir le changement.

As-tu un mantra ou une phrase positive qui t’aide au quotidien ?

« Ce que je sais c’est que je ne sais rien. » C’est pour moi la base pour écouter et comprendre avec bienveillance les croyances de chacun…

Merci à vous.

Pour suivre Sylvie Morier

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