Cécile Alexandre nous invite à sortir de sa zone de confort

Cécile

Le 1er décembre 2020, nous aurons la chance d’accueillir Cécile Alexandre, sophrologue, dans le cadre du Club de l’Optimisme pour un atelier « Sortir de sa zone de confort: plus facile à dire qu’à faire ! » Rejoignez-nous pour participer à cet atelier et faire le plein d’expériences durant une année.

En attendant de vous y retrouver, nous avons la joie de vous présenter Cécile qui nous en dit plus sur son parcours et sur cette fameuse « zone de confort ».

Peux-tu te présenter en quelques mots ? 

Je suis Cécile et je suis Sophrologue à Paris. Depuis quelques temps je suis devenue une adepte de la « slowlife », à ma manière en tous cas. Je prends mon temps, j’écoute mes envies, je me repose quand je suis fatiguée.

Cela ne m’empêche pas de travailler dur. Au contraire, savoir faire des pauses, parfois même longues, me permet d’aller encore plus loin ensuite !

Comment en es-tu arrivée à te former à la sophrologie ? 

J’ai vécu une période compliquée il y a quelques années, à la fois sur plan personnel et professionnel. J’ai demandé de l’aide à ma médecin généraliste.

Je suis ressortie de son cabinet avec une ordonnance bien particulière : 1/ lire « Dieu voyage toujours incognito », de Laurent Gounelle, 2/ prendre RDV avec un sophrologue.

Tout est parti de là … j’ai appris sur moi-même, et j’en apprends encore !

J’ai pris l’habitude d’écouter mes envies, au lieu de suivre celles des autres. Et c’est passé, notamment, par le fait de me former à la sophrologie.

Peux-tu nous parler de ce qu’on appelle notre « zone de confort » ? Comment peut-on la définir ? 

Selon moi, c’est la sensation de se sentir à l’aise dans l’environnement présent. On s’y sent bien ! 

Mais c’est également le fait de vivre en pensant « je me demande si … », « j’ai peur que … ». C’est un contexte installé, rempli d’interrogations qui restent sans réponse. Comme un morceau de vie où l’on décide de calquer nos propres limites sur les délimitations de notre champs de vision. Alors qu’en fait, on regorge tous de capacités bien plus vastes que ce l’on croit.

En quoi sortir de notre zone de confort peut-il nous être bénéfique ? 

Par expérience, je dirais qu’on a tendance à rester dans notre zone de confort parce qu’on a peur : peur de l’inconnu, peur d’échouer, peur du regard des autres …

Mais comme je me le dis souvent : si tu ne testes pas, tu ne peux pas savoir !

Sortir de cette zone permet de (re)découvrir des capacités que l’on a en soi. En premier lieu, la capacité d’oser ! Puis ça devient un cercle vertueux : se sentir fier d’avoir osé, se sentir stimulé et se sentir assez confiant pour percer encore d’autres zones. C’est la découverte de nouveaux horizons.

Ça permet d’accomplir ce qui nous paraissait impossible. Ça permet de se sentir vivant !

Est-ce qu’il y a des circonstances dans lesquelles il est sain de rester dans notre zone de confort ? 

Sortir de sa zone de confort peut provoquer des sensations justement inconfortables : panique ou angoisses, sous toutes leurs formes.

Dans les cas où c’est vraiment très inconfortable, oui je trouve sain de rester dans sa zone de confort, le temps de trouver la bonne aide pour en sortir sereinement. Chacun son rythme !

Aurais-tu un ou deux conseils/exercices pour nos lecteurs qui aimeraient en sortir en douceur ? 

Avec la sophrologie, je propose de créer un Espace de Sérénité, ou de Confort : un espace que vous pouvez visualiser autour de vous en fermant les yeux. Vous pouvez y ressentir la température qui vous convient, la lumière et la couleur qui vous apaisent. C’est un espace qui a la taille qui vous plait, et qui vous protège quand vous en avez besoin.

Egalement, un exercice de respiration « Tension/Relâchement » qui permet de décharger  angoisses et autres sensation gênantes : en posant délicatement vos mains sur la zone de votre corps où vous ressentez cet inconfort. A l’inspir, faire une légère tension de cette zone, comme pour rassembler tout ce qui ne va pas. A l’expir, souffler très fort comme pour laisser sortir les sensations gênantes, et relâcher le corps.

As-tu une anecdote personnelle dans laquelle tu es toi-même sortie de ta zone de confort ? Comment l’as-tu vécu ? Quelle a été l’issue ? 

J’ai eu la chance de voyager dans le nord de l’Inde, il y a trois ans. L’idée même de ce voyage me paraissait impossible : bruit, foule, chaleur, marche et efforts physiques. Je me pensais incapable d’y faire face.

Sur place, j’ai eu des montées d’angoisses : gorge serrée et tête qui tourne. Mais je me suis dit « fais-toi confiance, tu n’es pas moins capable que quelqu’un d’autre ».

J’ai pioché dans ma boite à outils les exercices de respiration dont j’avais besoin. Ni vue, ni connue, j’ai retrouvé de l’air ! Aussi, j’ai pris le réflexe de faire certaines choses, certains mouvements, plus lentement, pour maintenir une sorte de relâchement musculaire. Ça évite les crispations qui peuvent parfois couper la respiration.

J’ai fait mon maximum pour me souvenir que mon corps était bien là, bien vivant, et capable de vivre ce voyage. Résultat, mon esprit est rempli de merveilleux souvenirs !

As-tu une phrase positive ou un mantra qui te booste au quotidien ? 

« Agissez comme s’il était impossible d’échouer », de Winston Churchill

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