3 pistes pour sublimer nos échecs

Succès

1000 mercis à Hélène Gourlain, sophrologue et praticienne en hypnose qui nous propose cette réflexion autour de l’échec tout en nous donnant des exercices pratiques pour les sublimer.

* * *

« Résultat négatif d’une tentative, d’une entreprise, manque de réussite, défaite, insuccès, revers : subir un échec… ».

Dictionnaire Larousse.

Les définitions du dictionnaire Larousse donnent sacrément le moral à zéro…

« Arrête de pleurer », « Soit fort.e », « No pain, no gain », nous avons tous entendu ce genre d’injonctions et de croyances dès notre enfance. Dans une société où tout nous pousse à penser qu’il faut être forts, pugnaces et constants, il est difficile d’accepter la moindre erreur. Pourtant, dans les pays anglo-saxons et scandinaves, la notion d’échec est valorisée. Elle est même incitée. Pourquoi ? Parce que derrière cette notion, il y a l’apprentissage, tel un escalier que l’on gravit marche après marche. On peut redescendre sur une des marches, mais on continue de monter.

Il est temps de prendre un peu de recul face à ces définitions et de réfléchir au sens de tout cela. Dans cet article, le terme « échec » n’y aura finalement pas sa place. Les termes « feed back » ou « enseignements » s’y substitueront.

« Il n’y a pas d’échec. Il n’y a que des feed back ». Chloé Bloom, coach de vie.

Dès lors, comment sublimer un échec ?

1 # Recontextualiser

Les êtres humains développent une tendance à être plus affectés par une critique que par un compliment. Nous sommes plus touchés par les mauvaises nouvelles que par les bonnes. Tout événement négatif est mieux enregistré dans notre mémoire qu’un événement positif. Dans le livre « Le cerveau de Bouddha », le neuroscientifique Rick Hanson explique l’origine du caractère évolutif de ce biais de négativité. Selon Hanson, ce biais de négativité est une conséquence de l’évolution par laquelle nos ancêtres ont appris à prendre des décisions intelligentes dans des situations à haut risque. Ce sont ce genre de décisions qui leur ont permis de survivre assez longtemps pour garantir la relève. C’était une question de vie ou de mort.

Seulement, de nos jours, ce biais de négativité influe sur notre perception des événements, des autres, de nous-même et de nos propres valeurs. Il nous éloigne de nos besoins. Il s’agit de relativiser, de prendre du recul, de remettre en perspective les événements en déjouant ce biais de négativité.

Pour y voir plus clair, tracer quatre colonnes sur une feuille ou un carnet :

  • évènement ;
  • ce qui n’a pas fonctionné ;
  • ce que j’aurais pu faire autrement ;
  • ce que je retiens pour l’avenir.

Exemple :

  • lancement du projet x ;
  • mauvaise budgétisation du projet x ;
  • associer toutes les parties prenantes au projet afin de mesurer l’ampleur financière ;
  • l’importance d’une communication transversale.

2# Célébrer

Cela peut paraitre complètement dingue, mais fêter un enseignement permet de sortir du dramaturge et d’une façon, de ne pas rester trop longtemps dans les ruminations inutiles. Finalement, l’autodérision reste un bon allié. Un déjeuner, un verre par exemple, peuvent permettre de faire le point et de clôturer l’affaire de manière symbolique afin de pouvoir aller de l’avant.

3# Rebondir

Si cela reste difficile à encaisser, il faut rester positif en étant constructif. Toujours sur une feuille ou un carnet, écrire les deux questions suivantes :

  • Quelles leçons je tire de cet événement ? (ex : je souhaite acquérir de nouvelles compétences, je souhaite me réorienter professionnellement…).
  • Qu’est-ce que je souhaite en faire ? (ex : je souhaite demander une formation afin de me perfectionner dans tel domaine, je souhaite me renseigner sur tel métier…).

L’objectif de cet exercice est de se poser les bonnes questions, y répondre en prenant tout le temps nécessaire et mettre en place des actions. La politique du pas à pas.

Problème = Solution
Constat = Réaction

Dans une société où… mais ne sommes-nous pas la société ? Nous avons tous notre part de responsabilité : collaborateurs, manageurs… Alors changeons nous-même nos perceptions pour changer cette société.

Et vous, quels sont les échecs qui vous ont fait grandir ? Qu’en avez-vous retenu ?

Article écrit par Hélène Gourlain, sophrologue et membre du Club de l’Optimisme

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Je ne me sens pas bien quand on est trop nombreux à table !

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